Jerry Tarkanian, entraîneur de basket-ball à l'université
"Le secret est d'avoir huit grands joueurs et quatre autres qui encouragent comme des fous."
Son parcours
Surnommé "Tark le requin," Jerry Tarkanian est un entraîneur de basket-ball à l'université, qui enregistra l'un des pourcentages les plus élevés de victoires, le 6ème de tous les temps, dans ce sport. Il emmena l'université du Nevada, de Las Vegas (UNLV), dans plusieurs championnats, en remportant un et attirant l'attention de la nation sur son programme de basket-ball - et, par extension, l'université dans son ensemble.
Tarkanian naquit dans l'Ohio de parents qui fuirent aux États-Unis lors du génocide arménien et qui se rencontrèrent en Amérique. Il commença très tôt à jouer au basket, mais s'orienta vers l'entraînement, une fois diplômé de l'université. Débutant sa carrière d'entraîneur dans des collèges communautaires, il s'engagea ensuite dans des programmes plus ambitieux, rejoignant tout d'abord l'université de Long Beach en Californie, mais s'installant à l'UNLV.
Son caractère intrépide explique en partie pourquoi il parvint à mener de petits projets comme ceux de Long Beach, de l'UNLV, puis de l'université de Fresno, jusqu'au tournoi national de championnat. S'ajoutant à son côté casse-cou et son intolérance à l'hypocrisie, Tarkanian devint une épine du côté des instances dirigeantes du sport universitaire, la National Collegiate Athletic Association (NCAA), à qui il reprochait sa politique du deux poids, deux mesures, et l'exploitation d'une jeunesse défavorisée.
Tarkanian a marqué de son empreinte colorée et unique l'histoire du basket universitaire et entra ainsi dans son Panthéon, peu avant sa mort.
Fait marquant
Lors des compétitions, Tarkanian avait coutume de mastiquer une serviette. C'est pourquoi sa statue, à l'extérieur du terrain de basket de l'UNLV, le représente en train de mastiquer une serviette.
Pour en savoir plus
Jerry Tarkanian: A true rebel if there ever was one - Yahoo! Sports
Remembering Jerry Tarkanian, a Runnin' Rebel With a Cause - Rolling Stone
