Antonella Monzoni, Armenian Wound (2015)
Les histoires de Monzoni n'ont rien de gaies. Cette journaliste qui travaille sur les troubles sociaux, s'intéresse essentiellement à ces endroits dans le monde où les gens mènent des existences misérables et instables. Elle a pris de nombreuses photographies à travers l'ancienne Union Soviétique, y compris le nord de la Russie et l'Ukraine. Ce n'est pas non plus la première fois qu'elle se rend en Arménie - le thème de son tout dernier projet. Il y a plusieurs années, elle a consacré un ensemble de photographies à Erevan. Sa description d’une ville non pas des plus sereine, mais emplie de "gens enjoués, curieux, dynamiques, audacieux et plein d'allant" détonne. C’est comme cela qu’elle voit les Arméniens.
Son nouveau livre, intitulé Armenian Wound, est paru en même temps que le centenaire du génocide des Arméniens. Monzoni rappelle d'autres moments difficiles dans la vie du pays - ses photographies font la chronique des conflits de l'époque postsoviétique et évoquent le délabrement de cette période. Mais, tout comme son autre œuvre, des gens inspirés, capables de garder espoir, en dépit des bouleversements qui les frappent, continuent de captiver la photographe.
Photos publiées avec l'aimable autorisation d'Antonella Monzoni