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Janine Altounian

Lorsqu’elle prend la parole, ses mains – minces et ridées - font des gestes précis. Le temps passe, mais cette grande dame à l’allure sobre et élégante n’a rien perdu de sa vivacité … ainsi que de son franc-parler. Esprit fin, pétri d’intelligence Janine Altounian est avant tout une enfant de la première génération des Arméniens de France, de ceux qui ont récréé un foyer à la force du poignet. Ils lui ont transmis l’amour du travail et de la persévérance. Et si bien plus tard, elle a trouvé dans la psychanalyse sa voie, c’est pour mieux se réapproprier son héritage traumatique au-delà des barrières générationnelles.
Psychanalyste, traductrice de Freud
French

Arturo Sarukhan Casamitjana

Résidant à Washington, DC, Arturo Sarukhan est consultant en stratégie et un ancien diplomate de carrière ayant servi 22 ans au ministère mexicain des Affaires étrangères. Entre 2007 et 2013, Sarukhan a occupé le poste d’ambassadeur du Mexique aux États-Unis, dirigeant ainsi l'une des plus importantes ambassades à Washington et représentant plus de 100 millions d'habitants du Mexique, ainsi que la diaspora mexico-américaine, forte de 35 millions d'âmes.
Ancien ambassadeur du Mexique aux Etats-Unis: “Le vécu de mes ancêtres me sert de repère"
French

Patrice Djololian

Son bureau derrière le comptoir de sa splendide pharmacie située dans le quartier des Champs Élysées a des allures d’archives nationales. Dans une grande armoire sont entassés des cartons emplis de photographies en noir et blanc, des correspondances jaunies par le temps, des documents d’identité datant de la première République arménienne, autant de papiers précieux soigneusement conservés à l’abri des regards indiscrets. Patrice Djololian est le gardien de l’histoire familiale. Cheveux blancs, regard doux et éveillé, il a fait partie avec son frère Eddy des fondateurs de la troupe de danse Navasart en 1967 et a dirigé l’Union Médicale arménienne de France.
L'héritier
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Yves Kernaleguen

Ce 24 avril 2010, l’inauguration d’une plaque commémorative du génocide des Arméniens, apposée sur un menhir dans la commune de Beuzec-Cap-Sizun (Finistère), non loin de la pointe du Raz, a fait l’effet d’un déclic. C’est dans ce bout du monde, où l’océan fouette les rochers, qu’Yves Kernaleguen, accompagné de son père et de son oncle, fait la connaissance de Georges Kévorkian. Ce dernier, ancien ingénieur en chef au ministère de la Défense, reconverti en historien, n’est autre que le président depuis 2012 de l’association Menez Ararat, un symbole vivant de l’amitié arméno-bretonne. Grâce au travail qu’il a mené au moyen des archives de la Marine française, Yves a pu reconstituer les détails du déroulé des événements auxquels son grand-père a été mêlé.
Petit fils de marin sauveur
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Pablo Arzoumanian

Le sable, la mort, le désert, la fuite, le refuge, un orphelinat, un bateau, un nouveau départ, une photo, un amour, deux enfants, un piano, des livres, des chiffres, des médailles d’or, des diplômes honorifiques. Autant d’éléments, pour n’en citer que quelques-uns, qui ont marqué une famille arménienne, rescapée de crimes atroces qui est parvenue à partir de zéro à faire preuve de solidarité, de grandeur et de génie artistique.
Diana et Pablo Arzoumanian se souviennent de leur père
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Emile Lahoud

Les sentiments du peuple libanais sont partagés quant au 11ème président du pays du Cèdre, en exercice de 1998 à 2007. Si certains accusent le général Lahoud d’être trop pro-syrien, les autres soutiennent que sa propension à défendre son pays a nui à l’économie. Mais tout le monde s’accorde sur un point : c’est essentiellement grâce à Lahoud que la sanglante guerre civile du Liban a pris fin en octobre 1990.
Ancien président du Liban fier de ses racines arméniennes
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Mary Louise Graffam

Née dans une petite ville américaine, l’existence de Mary Louise Graffam était vouée à avoir un impact bien plus grand que quiconque aurait pu prévoir. Elle réussit à elle seule à sauver la vie de milliers d'Arméniens et à changer à jamais leur avenir. Le courage et l'abnégation dont fit preuve cette missionnaire américaine lors du génocide arménien sont entrés dans la légende. Alors qu’elle recueillait et prenait soin des survivants à Sivas, elle amassait des témoignages sur les atrocités qui se déroulaient autour d'elle.
L'ange gardien des Arméniens de Sivas
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Richard Hovannisian

Richard Hovannisian est unanimement considéré comme un pionnier des études arméniennes dans les milieux universitaires américains. Hovannisian est né et a grandi à Tulare, près de Fresno, en Californie, dans une famille de survivants du génocide arménien. Son père, Kaspar Gavroian, est né en 1901 dans le village de Bazmashen, appelé maintenant Saricabük, près de Kharpert en Arménie Occidentale (l'actuelle Elazığ à l'est de la Turquie).
Le pionnier des études arméniennes aux Etats-Unis
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Vrej Kassouny

Vrej Kassouni – organisateur du festival d’animation « ReArmenia » est un homme comblé. L'histoire de ses aïeux a commencé en Cilicie, ceux-ci sont passés par différentes villes de l'Arménie historique. Après avoir grandi en Syrie, son choix définitif s’est fixé sur la République d'Arménie.
Desssine moi l'Arménie
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Pascal Manoukian

Sa vie est remplie à ras bord d’aventures en tout genre. Journaliste grand reporter, ce fils de la banlieue et petit-fils de rescapés, a parcouru pendant des décennies les quatre coins du globe, tutoyé la mort à la rencontre de l’Histoire et des hommes qui la subissent.
Le Diable au corps
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